de Karim KASSEM
64 minutes, 2021
Octopus a fait surface lors d’un traumatisme, au lendemain de l’explosion cataclysmique du port de Beyrouth. Le film navigue silencieusement dans ce déroulement, donnant de l’espace à la myriade de questions existentielles nées de l’énormité de l’événement.
Des questions sur les visions du monde non examinées, sur la souffrance et le sens, sur l’objectif collectif et sur bien d’autres pensées silencieuses éparpillées au milieu des décombres. Que disons-nous lorsque nous ne disons rien du tout ?
Né et élevé à Beyrouth, Karim KASSEM est un cinéaste primé qui travaille principalement entre New York et le Liban. Depuis qu’il s’est installé à New York en 2012, il a étudié la métaphysique et a terminé son premier long-métrage Only the Winds (2020) qui a été sélectionné pour le 50e IFFR et Visions Du Reel 2021. Plus récemment, il a atterri à Beyrouth seulement un jour avant et a survécu à l’explosion massive qui a détruit une grande partie de la ville. Cette dernière expérience a inspiré son deuxième long-métrage Octopus (2021), qui a remporté le prix du meilleur film à l’IDFA 2021 et une mention spéciale du jury au ZagrebDox 2022, puis a été nommé pour la meilleure cinématographie aux IDA Awards.
Son troisième long-métrage intitulé Thiiird (2022) a été présenté en première mondiale à l’IFFR 2023 dans le cadre de la compétition Tiger. Son quatrième long-métrage, Moondove, est en cours de développement.