de Helena MALAK
48 minutes, 2023
Mars 2020, la crise sanitaire plonge le monde dans le flou.
Étudiante en cinéma documentaire, le monde professionnel qui attend la réalisatrice s’obscurcit de jour en jour.
Elle rencontre le collectif Gena, situé à la Cité des Arts de la Rue, à Marseille, où est pratiqué un théâtre populaire et de la boxe sur scène. Ils cherchent quelqu’un pour immortaliser le travail de création de leur pièce “Uppercut”, qui retrace le parcours de Donatien Said Nzundu, un jeune congolais qui traverse l’Afrique et la Méditerranée avec pour seule adresse, le Boxing Club Saint Louis.
Depuis le regard inquiet de ses 23 ans, elle filme leurs combats, et le sien.
Après des études en arts plastiques, puis aux Beaux-Arts de Marseille, Helena MALAK travaille la photographie argentique, le film et l’écriture. Chacune de ses créations est imprégnée des arts plastiques et d’une approche documentaire. Elle rentre ensuite en Master d’Écritures Documentaires à Marseille et réalise son premier film La nuit je marche en co-écriture avec Françoise Mayençon, au sujet du re-désir de vie. Son cinéma s’intéresse à ce qui se vit derrière les images et les sons, les rencontres et les histoires que l’on se raconte et trouve ainsi sa place entre poésie et réalité.