de Iara LEE
52 minutes, 2012
Après presque deux ans et des milliers de morts, la guerre en Syrie est au centre des tensions politiques du Moyen-Orient.
Dans le contexte du Printemps arabe et des politiques complexes de la région, ce film cherche à explorer le conflit syrien à travers l’humanité des civils victimes de violence et souvent déplacés dans la misère des camps de réfugiés.
Dans tous ces conflits, petits et grands, ce sont les civils – femmes et enfants, familles et communautés entières – qui souffrent.
Quand les éléphants vont à la guerre, c’est l’herbe qui souffre !
Brésilienne d’origine coréenne, Iara LEE est une militante, cinéaste et fondatrice du réseau Cultures of Resistance, une organisation qui promeut la solidarité mondiale, soutient la paix à travers des projets de justice et réunit des artistes et des acteurs du changement dans le monde entier.
De 1984 à 1989 elle a été la productrice du Sao Paulo International Film Festival, au Brésil. De 1989 à 2003, basée à New York, elle a créé la société de production Caipirinha Productions avec laquelle elle a réalisé plusieurs court-métrages et documentaires comme « Synthetic Pleasures », « Modulations », « Architettura », et « Beneath the Borqa ».
Depuis 2003, elle voyage dans différents pays du Moyen-Orient, où elle tourne ses derniers films : « The suffering grasses: when elephants fight, it is the grass that suffers » sur le conflit en Syrie, et le court-métrage « The Kalasha and the crescent » sur le mouvement de résistance des indigènes Kalash dans le Nord du Pakistan.
