de Lassaad HAJJI
72 minutes, 2023
« Ce n’est qu’au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol ».
Extrait de la Préface des Principes de la philosophie du droit, Hegel.
Dans la culture orientale, la chouette est un oiseau de mauvais augure, il est synonyme de ruine et de destruction ; par conséquent, elle représente la malchance et le pessimisme, et ce principalement parce qu’elle préfère rester à l’écart, isolée des rassemblements humains. D’autre part, et pour les mêmes raisons, dans la culture occidentale, la chouette est synonyme de sagesse, car le fait d’être éloigné des gens et de préférer l’isolement, ainsi que de fuir le vacarme et d’opter pour une vie sereine et calme, ne ressemble qu’aux personnes sages qui trouvent dans cette distance une occasion de réfléchir et de méditer.
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des questions brûlantes qui incitent à la réflexion.
La caméra nous emmène dans la vie de Jalila Ben Hafssia, journaliste, animatrice culturelle et romancière.
Lassaad HAJJI a rejoint une société de production où il s’est spécialisé dans le montage et les arts audiovisuels. Il a travaillé sur de nombreux projets de télévision et de cinéma.
Il a également été directeur de production sur le film L’absence de Fatma Riahi 2017, en 2018 il crée sa propre société de production et réalise les films Bougies de l’espoir et Yahia le rescapé, sélectionné au PriMed 2021 et demi-finaliste au festival international du film indépendant de Cannes 2020.
La Chouette de Minerve est son dernier film documentaire.
