de Dima AL-JOUNDI
51 minutes, 2011
Dans la banlieue de Tripoli au Liban, il existe un cimetière pour les « étrangers », le cimetière catholique de Fanar où sont enterrés des ouvriers immigrés. Mais ce cimetière n’est pas seulement peuplé de morts, il y a aussi de nombreux vivants venus d’ailleurs qui rêvent d’une vie meilleure. Ils se sont installés au cimetière, où ils dorment et vivent. Au Liban on les appelle les « étrangers ». Leur vie quotidienne est dure et leurs nuits silencieuses…
Ce film est une réflexion sur la ligne étroite entre la vie et la mort.
Née au Liban en 1966, c’est à l’Ecole de Cinéma de l’INSAS de Bruxelles que Dima AL-JOUNDI étudie en 1987 et 1988 le montage et le métier de script.
En 1993, elle réalise son premier documentaire « Entre nous deux… Beyrouth », suivi en 1995 d’un docu-fiction « La route de la soie en Anatolie », en 1996 de « The Mask of the Night » et en 2005 du documentaire « Bonne à Vendre ».
Elle dispose également d’une expérience en tant que productrice exécutive sur plusieurs documentaires autres que les siens et en tant que responsable de programmes sur plusieurs chaînes européennes et libanaises.