de Olivier GAROUSTE
55 minutes, 2008
Ce documentaire est un témoignage qui tente de traduire le malaise ressenti autour de moi lors du festival « Rond-Point Paris-Beyrouth », pendant lequel eut lieu un attentat contre le Ministre de l’industrie Pierre Gemayel.
C’est une réflexion un peu brutale, un peu crue, comme un collage. Ce film est une sorte de mosaïque étrange élaborée à partir de l’impressionnante force vitale que possède le Liban.
Ce film parle de la nécessité pour les artistes de résister dans un pays en crise, de la nécessité d’avoir accès à un ailleurs.
Le débat dépasse les frontières et les genres artistiques.
Tout cela m’a amené à me poser une question, comment et pourquoi « faire de l’art » quand la préoccupation première est celle de vivre ?
Olivier GAROUSTE, réalisateur indépendant et autodidacte, commença par réaliser des enregistrements visuels de concerts et de pièces de théâtre avant de produire son premier court-métrage «Ca tourne court » qui a reçu le Prix du Thriller au New York International Independent Film and Vidéo Festival.
Parallèlement il réalisa plusieurs documentaires culturels autour de la musique pour des majors. Il réalisa également des clips pour le label indépendant Néogène Music. Artiste, plasticien de l’image, Olivier Garouste est très fréquemment appelé par des institutions comme le Théâtre du Rond-Point, l’Ecole du Louvre pour réaliser des enregistrements visuels autour de l’art. Il a dernièrement collaboré avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta créant une image pour habiter la scène et accompagner le mouvement des danseurs.
Avec ce film, « Rond-Point Paris-Beyrouth », Olivier Garouste signe son premier documentaire politique et social. Plus qu’un réalisateur, nous découvrons ici un artiste modelant l’image.