de Laetitia MIKLES
80 minutes, 2019
Alors que rien ne l’y destinait, le jeune Abdel découvre les chansons de Brel. Un coup de foudre. En endossant le costume-cravate du grand Jacques, Abdel Khellil va se révéler à lui-même. Et, étrangement, se reconnecter à ses racines algériennes.
Entre amour des mots et contraintes quotidiennes, de Paris à Hendaye, d’Oran à Alger se dessine le portrait d’un jeune homme identité multiple et plein d’humour.
Laetitia MIKLES est une réalisatrice, une scénariste et une critique de cinéma.
Après des études de sociologie et de réalisation de documentaires, elle commence à écrire pour la revue Cinéma Positif et initie le tournage de ses premiers documentaires.
Ses sujets d’intérêt sont le silence comme mode de communication : « Touched » (portraits de sourds-aveugles qui communiquent grâce à un langage gestuel tactile), « Lucie Goes to School » (la vie d’une fille trisomique dans une école maternelle) et « De profundis » (un monastère gisant dans les eaux silencieuses d’un lac artificiel).
Lauréate de la résidence des artistes Villa Kijoyama, elle a réalisé un portrait de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase (« Rien ne s’estompe »), a rencontré l’un des rares Black Japanese (« Le japonais n’est pas un langage scientifique ») et a enquêté sur un mystérieux yakuza (« Kijima Stories »).
Elle a réalisé des portraits d’artistes: l’artiste plasticien français Laurent Pariente (« Le vent souffle là-bas ») et le jeune chanteur Abdel Khellil (« Que l’Amour »).
Ses films ont été sélectionnés dans des festivals internationaux et européens (Paris, Marseille, La Rochelle, Stockholm, Rio de Janeiro, Lisbonne, Moscou).