de Tamara MILOSEVIC
60 minutes, 2019
Nathalie ne s’en sort pas avec son fils Gobran, en indélicatesse avec la police et avec l’école. Ensemble, ils passent voir Naïma Serroukh, instigatrice et animatrice bénévole du projet Tasamouh, un terme du Coran qui signifie tolérance, réconciliation, pardon. Juriste marocaine établie à Bienne depuis vingt ans, femme musulmane indépendante, Naïma croit au dialogue pour prévenir entre autres l’extrémisme religieux – ce qu’on appelle aujourd’hui la « radicalisation ».
« Naïma » est la portrait d’une infatigable héroïne du quotidien qui entend bousculer les préjugés enracinés de part et d’autre de sa communauté d’appartenance, en menant ce qu’elle nomme une « action sociale normale ».
Tamara MILOSEVIC, née en 1976 à Francfort-sur-le-Main, vit et travaille à Berne.
Elle a étudié la réalisation cinématographique axée sur le documentaire à l’Académie du Film du Bade-Wurtemberg, et elle a suivi une spécialisation à l’EICTV Ecole Internationale de Cinéma et de Télévision à Cuba.
Depuis, elle travaille comme cinéaste indépendante. Ses films traitent de sujets socialement sensibles et dressent le portrait de gens dans des zones frontalières.