de Romain ANDRÉ, Élisa LE BRIAND, Anna SAINT-ARAILLE et Saber ZAMMOURI
83 minutes, 2014
Juin 2011, six mois après la chute du dictateur, à Mezzouna, petite ville des régions intérieures de la Tunisie, la vie semble déjà reprendre son cours normal. Après les feux de la révolte, quand se fanent l’intensité et l’unanimité du soulèvement, comment continuer ? Comment poursuivre les promesses qu’un souffle révolutionnaire a laissé entrevoir?
Au tout début, l’annonce à la radio en décembre 2010 d’un soulèvement en Tunisie initié par des chômeurs.
Romain ANDRÉ, Élisa LE BRIAND, Anna SAINT-ARAILLE militent en France dans des collectifs de chômeurs.
Romain est diplômé du Master de réalisation documentaire de Lussas, Elisa comme lui a participé à la réalisation de plusieurs œuvres collectives. Anna a simplement été initiée à la technique du super 8.
En février 2011, quinze jours après la chute du régime, soucieux de comprendre comment les chômeurs tunisiens avaient contribué à renverser le pouvoir en place, ils se rendent à Tunis.
A la terrasse d’un café, ils rencontrent Saber ZAMMOURI.
Saber, comédien, poète et assistant saisonnier sur des tournages européens en Tunisie, a participé au soulèvement qui obtiendra le départ de Ben Ali et savoure la liberté nouvelle de parler de politique en public.
Quelques semaines plus tard, ensemble, ils parcourent ensemble les régions intérieures de la Tunisie lesquelles, délaissées par les régimes successifs, ont inauguré ce qu’on appelle depuis le printemps arabe…
