de Daniel GRANDCLEMENT
52 minutes, 2012
En 2011, le « printemps arabe » apporte un espoir immense aux Égyptiens, toutes religions confondues. Des voix coptes, comme celles du père Mathias ou du jeune activiste Samir Georgius, se font entendre place Tahrir, appelant au rassemblement du peuple et à la bonne entente.
Mais la révolution ne semble pas avoir été faite pour eux. En ce printemps, sans la moindre raison, leurs églises et parfois même leurs maisons sont incendiées, les conduisant à manifester ouvertement en plein centre du Caire. Pris à partie dans la rue, battus, pourchassés, écrasés même par les blindés de l’armée, ils essaient quand même, selon les préceptes de leur Église, de ne pas répondre à la violence par la violence. Les agressions se poursuivent régulièrement depuis deux ans. L’avenir semble bien sombre pour le peuple copte…
Réalisateur et écrivain, Daniel GRANDCLEMENT a notamment publié « L’extraordinaire Henri de Monfreid » (Grasset) et « Les derniers jours de l’empire d’Annam » (Lattés).
Dans l’audiovisuel, il a travaillé à France Inter, RTL, France 2, TF1 dont il fut directeur de la rédaction, et France 3 ou il présenta le journal télévisé.
Mais il est avant tout réalisateur de nombreux documentaires : en 2006, « Les petits esclaves du Lac Volta » lui valut le Grand Prix du Festival International de Journalisme d’Angers (Prix Calderon); en 2008, il obtint le grand prix du FIGRA ainsi qu’une étoile de la Scam et le prix du meilleur film étranger au festival Short Cuts de Los Angeles pour « Les Martyrs du Golfe d’Aden ».