de Abdallah BADIS
79 minutes, 2015
Que reste-t-il des liens entre France et Algérie 50 ans après la fin de la guerre ?
Après une longue absence, un homme de la cinquantaine retrouve son pays de naissance, l’Algérie. La voix de sa soeur l’y accompagne. Elle égrène de-ci de-là les mots qui disent la douleur d’un pays perdu pour elle, la France. Son frère arpentera sa terre de naissance comme dans un rêve éveillé.
Un chemin semble tracé pour lui. Fils étranger, il se perdra, s’abandonnera, marchera sur les collines où sont morts des combattants algériens de la guerre d’indépendance, retrouvera la trace des cavaliers de l’Emir Abdelkader.
Cet étrange voyage entre rêve et réalité le mènera à la rencontre paradoxale d’un pays qu’il connaît à peine et à des retrouvailles intimes.
Que ce soit au théâtre ou au cinéma, Abdallah BADIS a toujours cherché à donner la parole aux sans voix, ce monde d’où il vient. C’est tout naturellement que s’est imposé à lui le besoin de rendre compte des bouleversements de notre temps en racontant avec les moyens du cinéma.
« Le fils étranger » est son deuxième long métrage. Son premier film « Le chemin noir » est sorti en salle en 2012. Il a également réalisé un moyen métrage, « Une vie française », qui a obtenu le Prix Qualité du CNC ainsi que le prix Etoile de la SCAM 2011.
