de Rania STEPHAN
70 minutes, 2022
Le cinéma et la littérature peuvent-ils rendre compte de la tragédie de la guerre ?
A travers un dialogue filmique avec l’écrivaine Syrienne en exile Samar Yazbek, le film pose des questions vitales sur le rôle de la littérature et du cinéma face à la tragédie de la guerre, la violence et la mort. Naviguant entre la langue écrite, le texte littéraire et l’écoute, le film explore l’univers de l’écrivaine avec ses propres outils : les mots.
Un témoignage poétique et politique de notre présent turbulent.
Artiste et réalisatrice, Rania STEPHAN fait des études supérieures de cinéma à l’université de LaTrobe en Australie puis à Paris VIII en France.
Naviguant entre art vidéo et documentaire de création, ses films conjuguent un travail sur l’archéologie de l’image, l’identité et la mémoire. Le travail sur l’archive est un enjeu central de son travail. Utilisant aussi bien les images fixes que mouvantes, son approche -part détective et part-monteuse, interroge des images qui entrent en collision, en multiplication, en super-imposition et en résonance, pour retracer des absences et remémorations inhérentes à ces images.
Son premier long-métrage Les Trois Disparitions de Soad Hosni (2011) considéré comme un classique contemporain, obtient de prestigieux prix.
