de Emmanuel VIGIER
55 minutes, 2015
Il existe une histoire alternative de l’héroïne à Marseille, qui n’est pas celle des trafics. Mais des usagers.
La plupart ont croisé l’héroïne au moment où elle tuait plus que jamais, pendant les années SIDA.
Bruno est écrivain. Jean-Jacques peint dans sa longue mise au vert. Fanny fait des images avec ceux et celles qui sont aujourd’hui au bord du vide, comme elle l’a été elle aussi. Isabelle se soigne.
Sur leurs pas, d’autres destins adviennent.
« J’ai un frère » (2009) est le premier long-métrage documentaire d’Emmanuel VIGIER, ancien grand reporter à Mediterraneo. Abordant des thèmes forts tels que l’exil et la reconstruction en Bosnie, le film est sélectionné au Festival du Cinéma du Réel et aux Etats Généraux du Film Documentaire de Lussas.
Emmanuel VIGIER multiplie les collaborations, cherchant toujours à saisir ce qui fait lien au delà des guerres, des frontières, des marges et loin des formats imposé. En 2012, il conçoit « Terres Communes », un web-documentaire, sur l’engagement citoyen auprès des gens de la rue.
En 2013, il guide la réalisation, d’une série de courts métrages en psychiatrie, « Les rêveurs », exposée dans le cadre de Marseille Capitale Européenne de la Culture.
« Héro(s) », son dernier film, explore une mémoire intime et collective de l’usage de l’héroïne à Marseille. Il co-réalise avec Lionel Kasparian en ce moment « Terrain de je(u) » un essai documentaire sur le travail d’une équipe de psychiatrie de rue.