BAKHTA ET SES FILLES

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Bakhta et ses fillesde Alima AROUALI

55 minutes, 2014

Cinq soeurs : Aïcha, Malika, Rachida, Horia et moi, Alima. Nous avons entre 50 et 60 ans.
Nous sommes les filles de Bakhta et Abdenbi, qui ont quitté l’Algérie pour la France en 1948. Mes soeurs et moi faisons partie de cette génération qui a lutté pour pouvoir travailler, qui a décidé avec qui elle voulait vivre, avoir ou non des enfants, avoir le droit au plaisir, à une sexualité libre…
A travers ce documentaire, mes soeurs me racontent comment elles ont résisté, chacune à leur manière, au père, aux maris, à la religion, aux préjugés, afin d’être des femmes libres et de trouver leur place dans la société française.

 

Alima AROUALI est née à Argenteuil en 1955 de parents algériens. Elle commence à travailler à l’âge de 17 ans, tout d’abord en usine puis en tant qu’employée de bureau.
En 1984, à presque 30 ans, elle décide de faire du cinéma et plus particulièrement du montage. Elle commence par quelque petits emplois dans la vidéo, jusqu’au jour où en 1992, elle trouve son premier stage sur un long-métrage. Elle poursuit dans cette voie en 1995 en effectuant une formation à l’écriture des scénarios de fiction. Elle est ensuite assistante sur des longs-métrages et obtient son premier poste de chef monteuse sur un long-métrage de fiction.
En 2001, elle co-réalise son premier film avec Anne Galland « On n’est pas des steacks hachés », un documentaire de 54 minutes sur la grève durant l’hiver 2001-2002 de 40 jeunes employés d’un McDo parisien. Entre 2009 et 2013, tout en écrivant et réalisant son documentaire « Bakhta et ses filles », elle co-réalise avec François Bernard un documentaire intitulé « Laissons les avorter tranquille ».

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