de Alexis MARANT et Guillaume PITRON
108 minutes, 2014
Avec 1 600 kilomètres de côté, l’Algérie est un géant méditerranéen, qui a longtemps tourné le dos à la mer. D’ouest en est, les paysages algériens offrent une variété fascinante. D’Oran jusqu’à Annaba, le voyageur traverse des reliefs lunaires, des forêts épaisses, des marais multicolores et des dunes à perte de vue. De ces côtes méconnues, Thalassa propose une exploration inédite. 90 pour cent des algériens vivent le long des côtes. Pourtant certaines plages restent désertes, et les bateaux sont rares. Pourquoi ce paradoxe ? À cause de cette « décennie noire » qui a ensanglanté le pays. Depuis les années 90, la population a gardé des réflexes de prudence. Une traversée de l’Algérie, ce pays qui avait tourné le dos à la mer. Et qui, aujourd’hui, la retrouve.
A 46 ans, Alexis MARANT a déjà une longue carrière de grand reporter et de réalisateur. Membre de l’agence CAPA depuis quinze ans, il a réalisé plus de vingt films documentaires pour différentes chaînes européennes, et il a reçu de nombreuses récompenses, dont le Prix Albert Londres, l’équivalent français du Pulitzer, en 2006 pour « La Malédiction de Naître Fille » (Manon Loizeau – Alexis Marant – CAPA / ARTE) et le Grand Prix du FIGRA pour « Planète à Vendre » (Alexis Marant – CAPA / ARTE – 2011).