ABID GHBONTEN… UNE MÉMOIRE POUR L’OUBLI

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de Ramzi BEJAOUI

52 minutes, 2012

 

 

 

 

Le spectacle des Abid Ghbonten est donné par les Noirs dans les mariages des Blancs.
C’est l’expression culturelle et artistique de cette communauté confinée au village d’El Gosba, aux alentours de Médenine, dans le Sud Est tunisien.
Pour beaucoup de jeunes, qui se tournent désormais vers des horizons plus accueillants comme l’île de Djerba, ce spectacle est un avilissement dans la mesure où il les confine dans un carcan identitaire – leur négritude – qui leur porte préjudice et dont ils veulent se débarrasser.
L’immersion dans cette communauté est une tentative pour mettre en lumière les racines des Ghbonteni et aussi celles de leur exclusion. A travers les entretiens, se profilent de petites histoires, ainsi que les contours de l’Histoire. Une Histoire dont le point de départ est un récit mythique des origines qui se transmet de génération en génération.

 

 

Ramzi BEJAOUI est un opérateur caméra et réalisateur diplômé de l’Institut Supérieur des Arts Multimédias de Tunis.
Dans le cadre de son diplôme, il a réalisé « La Gare », un court-métrage de fiction de 13 minutes. En 2006, il signe l’image et la réalisation de « Sbeïtla, le rêve volant », un documentaire de 26 minutes coproduit par l’Institut Français de Coopération.
En 2007, dans le cadre de l’université d’été de la Femis, il réalise « J’habite à Paris », un documentaire sélectionné, la même année, au festival d’Amiens.

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