Le Mois du Film Documentaire fête cette année sa 16ème édition. Dans le cadre de cette manifestation, plusieurs lieux culturels, sociaux et éducatifs, en France et dans le monde, diffusent des films documentaires au mois de novembre. Le CMCA, en partenariat avec le Département Société de la Bibliothèque de l’Alcazar, organise la projection gratuite de deux films documentaires :
⇒ La terre parle arabe de Maryse GARGOUR, le vendredi 6 novembre, à 17h au cinéma Le Gyptis (136, rue Loubon – 13003 Marseille), Prix Mémoire de la Méditerranée, du Prix à la diffusion de l’ENTV, et de la Mention spéciale ASBU lors de la 13ème édition du PriMed en 2008.
Résumé
A la fin du 19ème siècle, le Sionisme, mouvement politique minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Théorisé par ses leaders historiques, il traduit le désir de créer un Etat juif quelque part dans le monde, et surtout en Terre de Palestine. Or, à cette époque et depuis des millénaires, « la terre parle arabe », la Palestine était habitée par le peuple arabe de Palestine, les Palestiniens.
Comment concilier alors pour les leaders sionistes leurs ambitions politiques et la réalité palestinienne de la fin du XIXème ? La solution est prévue bien avant la Déclaration de Balfour de 1917. Les leaders sionistes élaborent des plans, mettent en place, puis organisent le transfert de la population arabe palestinienne hors de sa terre. Tous les moyens seront utilisés, et surtout la force et la brutalité…
Maryse GARGOUR est née à Jaffa. Elle est diplômée de l’Institut Français de Presse et a entrepris un doctorat de 3ème cycle en Sciences de l’Information à l’Université Paris II Panthéon. Elle a été journaliste et productrice à l’Office de Radiodiffusion-Télévision Française à Beyrouth, a travaillé à l’UNESCO à Paris, au Conseil International du Cinéma et de la Télévision, et a également été journaliste indépendante pour des chaînes de télévision étrangères à Paris. Elle a tourné les documentaires « Une Palestinienne face à la Palestine », « Le Pays de Blanche ». Elle a également écrit et produit les documentaires « Jaffa la Mienne », « Loin de Falastin ».
⇒ Les oubliés de Cassis de Sonia KICHAH, le samedi 7 novembre, à 15h à la BMVR de l’Alcazar, dans la salle de conférence, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice. Ce documentaire a été sélectionné au PriMed 2009 dans la catégorie Première œuvre.
Résumé
La carrière Fontblanche, l’un des derniers bidonvilles de France en bordure de Cassis. Une sorte de village sans nom, sans enfant, sans femme. Un village comme un faubourg honteux, une petite banlieue d’une petite ville trop riche et trop précieuse pour en faire un étalage. Le documentaire propose de raconter la vie de ces hommes, tous d’origine tunisienne et de ce bidonville vieux de trente ans, fait de planches, de bâches et de débris, que l’on va détruire, poussant ainsi ses habitants maintenant trop vieux vers un relogement, vers un deuxième déracinement.
Sonia KICHAH a obtenu en 1998 un diplôme de cinéma à la Sorbonne. Tout en travaillant comme assistante réalisateur sur plusieurs films, en 2002 elle passe derrière la caméra pour signer son premier court-métrage, « Feu vert ». Elle réalise son premier documentaire, « Identités voilées », en 2005, et son deuxième, « Les oubliés de Cassis », en 2008.
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