de Sarah KASKAS
72 minutes, 2018
Dans la jungle bétonnée de Beyrouth, les habitants souffrent du fait que le gouvernement est considéré comme le plus corrompu du Moyen-Orient.
Des décennies de guerres ont laissé la ville avec des infrastructures en ruine, l’inflation, le seuil de pauvreté se renforçant, et les conflits dans la Syrie voisine ont contraint plus d’un million de Syriens à se réfugier au Liban.
Abu Hussam est un chauffeur de taxi palestinien âgé qui travaille et dort dans sa voiture. Il boit de l’arak et raconte des blagues pleines d’humour. Il a abandonné sa famille, sachant qu’ils vivraient mieux sans lui. Le cœur brisé par la perte récente d’une amante, il a du mal à se concentrer sur son objectif d’acheter une voiture.
Ali, réfugié syrien âgé de onze ans, a choisi de vivre seul dans la rue. Il aime la mer et attend le retour de son ami Azzam, disparu.
Samya, une femme libanaise non mariée, vit avec sa famille dans une pièce minuscule. Luttant pour joindre les deux bouts, elle prend soin de sa mère, qui devient aveugle à cause du glaucome.
Les oeuvres de la réalisatrice Sarah KASKAS se concentrent sur des thèmes liés à l’identité et à la société. Elle a obtenu sa maîtrise en arts cinématographiques en 2011.
Son court-métrage de thèse, « Fugue », a été vendu à l’émission Alternative Cinema de la chaîne BBC Arabic. En 2013, elle a réalisé le court-métrage d’animation « Wanderland ».
En 2016, elle a co-réalisé « Bread and Tea », qui a ouvert le Festival Cinéma Vérité en Iran et a également remporté le Prix du meilleur court-métrage documentaire.
En 2018, elle a tourné son premier long-métrage documentaire, « Underdown ».
