de Sarah BENILLOUCHE
32 minutes, 2019
Une cinéaste croit entendre dans les grottes du Sacromonte, ancien refuge du flamenco, l’écho de La Petenera, un chant qui, dit-on, ensorcelle.
Peu à peu, chercher ce chant, c’est comme chercher sa propre voix, chercher son propre destin…
D’origine tunisienne, Sarah BENILLOUCHE a grandi en France. Cinéaste documentariste, aimant l’improvisation et les musiques traditionnelles, elle voyage en quête d’une figure utopique, le Trobador, qui rassemble, réconcilie et tisse des liens. C’est ainsi qu’elle réalise, entre autres, sept films musicaux autour de la Méditerranée, jusqu’à Cuba. Son cinéma tourne autour de l’exil, de l’identité, de la musique, de l’utopie, de la transmission, de ce qui rassemble et rend humain. Ce parcours l’amène à perfectionner sa formation au chant et au piano à l’IMFP, école de jazz à Salon de Provence.
Aujourd’hui, cinéaste-chanteuse-musicienne elle explore les mélodies sefarad (judéo-espagnoles) en s’inspirant de la liberté d’improvisation du jazz.
Son documentaire « Les belles de Cadix » a été sélectionné au PriMed – le Festival de la Méditerranée en images 2009.