THE GATES ARE OPEN SOMETIMES

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de Liana BADR

42 minutes, 2006

Résumé

Les routes mènent et nous emmènent… sauf en Palestine où elles butent contre le mur d’annexion, les check-points cruels ou les portes trop souvent fermées. Ces portes qui permettent ou empêchent le passage au-delà du mur d’annexion sont le théâtre d’incidents dignes des pires cauchemars, elles sont devenues les nouveaux monuments d’une impossible vie. Il y a cette femme prisonnière dans sa maison située du mauvais côté du mur, elle a, à heures fixes, trois permissions de sortie par jour. Cette famille qui doit inventer mille détours pour atteindre sa terre; le fermier qui se languit de sa ferme; la paysanne qui explique que l’olivier emprisonné derrière le mur est l’enfant que la famille a perdu. Il y a l’étudiant que la route a mené droit au check-point et à la mort. Mais il y a également le village de Bil’in qui continue sa lutte non violente contre le mur et l’annexion de ses terres.

Biographie

Liana BADR, romancière palestinienne, a travaillé au sein d’organisations de femmes dans les camps de réfugiés; militante dans les milieux de l’OLP, elle écrit également pour des revues politiques. Elle est l’auteur de plusieurs romans. Née à El Qods (Jérusalem), elle a vécu à Jéricho. Elle a subi un premier exil à Amman, après la guerre des Six Jours, en 1967. Elle a participé au Septembre noir, puis à nouveau l’exode, vers le Liban. Après l’invasion israélienne en 1982, elle a dû une fois encore, partir à Damas d’où elle a été expulsée en 1986. Elle vit à Ramallah.

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