de Zeina DACCACHE
75 minutes, 2020
Pour le code pénal libanais, si une personne est « folle », « possédée » ou « aliénée » et qu’elle commet un crime, elle doit aller dans un « asile de sûreté » en prison jusqu’à sa guérison.
Dans la prison de Roumieh, Zeina Daccache fait appel à des détenus « normaux » pour représenter dans une pièce de théâtre les histoires des détenus souffrant de maladies mentales afin de faire passer leurs messages et de pousser à une réforme de la loi.
« The Blue Inmates » se penche sur le traitement des malades mentaux dans les prisons libanaises. A travers leurs maux, la réalisatrice interroge une partie de ceux qui déchirent son pays, qui traverse une importante crise économique et politique.
Zeina DACCACHE est thérapeute par le théâtre, metteuse en scène de théâtre et réalisatrice de films documentaires.
Elle a étudié à l’Université Saint Joseph de Beyrouth, à l’Ecole Philippe Gaulier de Londres et à l’Université d’État du Kansas aux Etats-Unis.
« The blue inmates » est le troisième documentaire qu’elle tourne dans les prisons libanaises, après « 12 Angry Lebanese » (2009) sur la situation globale des prisonniers au Liban, et « Scheherazade » (2012), tourné dans la prison pour femmes de Baabda et qui aborde la violence domestique.
