TAHRIR, UN AN APRÈS

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de Sonia DRIDI

26 minutes, 2012

 

Fin 2011, alors que les égyptiens se rendent aux urnes pour les premières élections législatives post-Moubarak, de nouvelles violences meurtrières éclatent dans la capitale. Depuis la chute de l’ancien raïs, le pays est marqué par l’instabilité et les activistes ne cessent de réclamer le départ des généraux au pouvoir.
De décembre 2011 au 25 janvier 2012, premier anniversaire de la révolution, Sonia Dridi a suivi de jeunes égyptiens du Caire, impliqués de différentes façons dans la révolte et dans la construction de la nouvelle Egypte. Elle tente de mieux comprendre cette période de transition à travers l’expérience d’Eve Redwane, une jeune activiste ; Dina Zakaria, l’une des co-fondatrices du parti « Liberté et Justice », créé par les Frères Musulmans ; Bassem Youssef, un désormais célèbre humoriste, pur produit de la révolution et Tarek El Khouly, activiste « vétéran » de la place Tahrir et porte parole du mouvement révolutionnaire du « 6 avril ».

 

 

Sonia DRIDI : D’origine tunisienne par mon père, j’ai toujours été très intéressée par le monde arabe et le Moyen-Orient en général. J’ai cherché en grandissant à me rapprocher de cette culture et à mieux la comprendre.
Diplômée de l’école de journalisme de Sciences-Po, j’ai travaillé pour BFM TV, chaîne d’information dans laquelle j’ai effectué un apprentissage de deux ans. Mais passionnée d’actualité internationale, je me suis très vite tournée vers France 24 où j’ai travaillé deux ans avant d’obtenir la correspondance en Egypte. J’ai candidaté pour ce poste en décembre 2010, un mois avant le déclenchement de la révolution. J’ai débarqué en Egypte quelques jours après la chute d’Hosni Moubarak, pour le premier « vendredi de la victoire ». Ce fut un grand « challenge », notamment pour un premier poste de correspondance, de couvrir seule l’actualité d’un pays en pleine révolution et transition. Depuis février 2011, j’ai participé à pratiquement toutes les manifestations place Tahrir, plus ou moins violentes, j’ai suivi les premières élections libres (législatives puis présidentielles) et ressenti les espoirs et déceptions de la population. Je vis toujours en Egypte.

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