de Abderrazak LARBI-CHERIF
52 minutes, 2012
Le 26 mai 1993, Tahar Djaout, écrivain, est victime d’un attentat terroriste sur le parking de sa cité ‘les 600 logements’ à Alger. Il décède après une semaine de coma, à l’hôpital de Baïnem à l’ouest d’Alger.
Tahar Djaout a été le premier d’une liste de 70 journalistes algériens abattus au début des années 90. Il était poète, écrivain, journaliste. Il a été un des meilleurs dans tous ces registres. A l’âge de 39 ans il a déjà publié cinq romans dont quatre chez les éditions du Seuil. En 1991, il obtient, en France, le prix Méditerranée pour son roman « les Vigiles ». Il a été aussi un grand militant pour les libertés et les causes justes.
Ce documentaire narre la vie, l’œuvre et l’engagement de cet Homme universel que l’Algérie a perdu. Il raconte aussi l’Algérie et la violence qu’elle a connue durant les années 90. Des milliers de morts et des millions de traumatisés. Un documentaire sur la mémoire d’un Homme pour la mémoire d’un pays.
Né en 1970 en Kabylie, Abderrazak LARBI-CHERIF obtient sa licence de journalisme à l’Université d’Alger en 1991, il rentre ensuite à la radio algérienne où il exerce comme journaliste reporter, puis présentateur du journal puis rédacteur adjoint à la chaîne kabyle qu’il quitte en 2001 pour partir en France. Arrivé à Paris il rejoint Berbère Télévision et s’inscrit à l’école internationale de création audiovisuelle et de réalisation (EICAR) d’où il obtient le diplôme de réalisateur. Après sept ans de service à Berbère Télévision comme présentateur du journal télévisé et d’une émission de débat politique, puis réalisateur et directeur technique, il rejoint France 24 où il exerce à ce jour comme chef d’édition.