de Rania STEPHAN
17 minutes, 2017
Filmé durant la crise des poubelles qui a ravagé le Liban pendant plus de six mois, « Soulèvement : en 3 mouvements » est une réfection sur les corps pris dans un espace de contestation social ; comment les corps forment des ensembles, se dissipent, prennent des singularités puis disparaissent. Un prétexte pour interroger nos victoires éphémères et nos défaites persistantes.
Née à Beyrouth au Liban, Rania STEPHAN fait des études supérieures de cinéma à Melbourne puis à Paris.
Artiste et réalisatrice, ses films naviguent entre art vidéo et documentaire de création. Ils conjuguent un travail sur l’archéologie de l’image, l’identité et la mémoire. Ancrés dans la réalité turbulente de son pays, ses documentaires offrent un point de vue personnel sur des événements politiques complexes et violents ; mêlant documentaire brut et approche poétique, des rencontres de hasard sont filmées avec humour et compassion.
Le travail de l’archive est central dans son travail. Son travail artistique interroge les images fixes et mouvantes. Son approche, part détective et part monteuse, interroge des images qui entrent en collision, en multiplication, et en super imposition, pour retracer les absences et remémorations, inhérentes à ces images.
Son premier long-métrage « Les trois disparitions de Soad Hosni » (2011), obtient un succès international ainsi que de nombreux prix.
