de Laurent AÏT BENALLA
52 minutes, 2019
Au bout d’une route qui mène à un hameau cévenol isolé, nommé Salagosse, se trouve une maison d’enfance à caractère social. Des jeunes, principalement des mineurs non accompagnés venus de tous horizons, y sont placés par l’Aide Sociale à l’Enfance pour une durée de deux ans, le temps d’acquérir les bases en langue française et de se former sur place à des métiers techniques en obtenant un CAP.
Tourné sur trois saisons, trois mouvements dans une nature aussi rude que merveilleuse, le film interroge leur façon d’habiter ces espaces, ainsi que d’apprivoiser le langage à mesure que le moment approche de quitter les lieux. Comme hors de l’espace et du temps, il en devient un questionnement sur la marge et le centre, sur la soif de vivre et les rêves d’une jeunesse en mouvement.
Né en 1976, Laurent AÏT BENALLA étudie le cinéma et le russe à Montpellier.
Il travaille comme opérateur de prise de vues, puis comme coordinateur du programme Eurodoc.
Il réalise ensuite des documentaires diffusés à la télévision et dans des festivals nationaux et internationaux.
Il commence sa carrière de réalisateur en 2003 avec le projet « Les Filles de la Lune », un documentaire de 52 minutes qu’il co-réalise avec Mohammed Atif. Le film fait alors partit de la sélection officielle du FIPATEL de Biarritz etn 2004 et gagne le Prix de la Résistance au Festival Résistances de Foix la même année.
En 2012 il réalise « Ô mon corps ! », un documentaire de 70 minutes qui suit le chorégraphe Abou Lagraa dont le travail est de former la première génération de danseurs contemporains en Algérie. Le film est sélectionné par plusieurs festivals dont le Arab Film Festival de San Francisco, Les Etats généraux du documentaire de Lussas ou encore le Festival du cinéma Africain, d’Asie et d’Amérique du Sud de Milan où il recevra le Prix du meilleur documentaire en 2013.