de Bülent GÜNDÜZ
59 minutes, 2013
Le 28 décembre 2011, 34 villageois kurdes dont 19 enfants ont été tués par l’aviaton turque à Roboski, commune située près de la frontière de l’Irak, dans le district d’Uludere (sud-est de la Turquie).
L’explication donnée par le gouvernement turc était que ces villageois étaient supposés être des terroristes.
Le réalisateur s’était rendu peu après à Roboski avec des amis cinéastes pour exprimer ses condoléances et partager la souffrance des familles.
Un an après, il retourne au village avec son amie et sont arrêtés par la police. Ils parviennent cependant à atteindre le village de Roboski et décident de témoigner de cette triste histoire pour rompre le silence.
Bülent GÜNDÜZ est né à Karayazi, en Turquie, en 1976.
Avec un diplômé d’ingénieur des travaux publics, il s’intéresse très vite au monde des médias et au métier de journaliste en particulier. Devenu reporter pour une radio locale, sa passion ne le quittera plus. Il étudie le cinéma et le journalisme à Istanbul puis devient, pendant deux ans, journaliste pour la Chaine National 6.
En 2001, il s’installe à Paris. En 2007, il publie un livre sur les médias turcs et devient journaliste pour un site d’actualités turques et pour un hebdomadaire turc, avec lesquels il collabore encore aujourd’hui.
En 2010, il sort son premier film en tant que réalisateur et scénariste, « Evdale Zeynike », un documentaire sur la vie d’un dengbêj, un poète chanteur du XIXème siècle.
« Roboskî mon amour » est son deuxième documentaire.