Marion LARY
52 minutes, 2021
Elles sont trois, elles vivent à Marseille, de milieux et d’origine diverses. Elles ont subi une grande violence dans leur couple. À force de courage et de volonté, elles se sont extraites de l’emprise de leur conjoint. Aujourd’hui elles recommencent à penser, à s’autoriser un avenir. Elles savent maintenant que les violences conjugales ne sont pas inéluctables, qu’être victime n’est pas un destin. En suivant Betty, Walida et G., nous mesurons les difficultés personnelles et psychiques auxquelles elles s’affrontent et les obstacles qui transforment souvent leurs démarches d’émancipation en parcours du combattant.
En France, chaque année, dans toutes les couches sociales, au moins 220 000 femmes sont déclarées victimes de violences conjugales.
Marion LARY explore notre société depuis une vingtaine d’années en réalisant des documentaires sur les demandeurs d’asile (« Ni ici, ni là-bas », 2003), la violence conjugale (« Un silence assourdissant », 2009), l‘orientation sexuelle et le genre (« Unique en son genre », 2012), la vie dans les quartiers populaires de Besançon et Belfort (« Dans mon quartier je vis, je meurs », 2011; « Comme un poisson dans l’eau », 2013), l’énonciation de l’intimité (« En Parler ou pas », 2008)… Elle a terminé en 2018 « Les Silences de Cuthbert » tourné aux USA sur les relations entre les communautés noires et blanches dans une petite ville rurale de la Géorgie, début 2019 « Les Chemins d’Oran », le portrait d’une femme française d’origine algérienne qui enquête à Oran sur son père mort en 1962 dans un accident contesté et en 2021, « Quand elles passent à l’action », un film réalisé à Marseille avec des femmes victimes de violences conjugales.
