de Charlotte RICCO et Elodie SYLVAIN
20 minutes, 2015
Au royaume des arts comme dans de nombreux domaines les noms connus sont masculins. Est-ce parce que les femmes sont minoritaires ou parce qu’elles ne sont pas reconnues ?
Cette question nous avons voulu la poser dans le contexte du graffiti et du street art qui sont des formes se pratiquant dans la rue en dehors des cadres institutionnels.
En France quelques figures féminines émergent mais qu’en est-il de l’autre côté de la Méditerranée où les droits des femmes s’appliquent quelquefois différemment ?
Au Maroc, le graffiti et street art est en pleine expansion, nous avons donc mis le cap sur ce pays pour rencontrer des graffeuses et évoquer, par le biais du graffiti et street art, des conditions des femmes dans ce pays.
De Casablanca à Tanger, « [P]ose ta bombe » va à la recherche de femmes graffeuses, à la rencontre d’artistes pour tenter de comprendre pourquoi les femmes sont encore si minoritaires dans le domaine du street art.
Après un master en histoire, Charlotte RICCO s’est tournée vers la coopération internationale et a travaillé pendant près de deux ans, de 2011 à 2013, en Egypte, à Alexandrie. Cette intense expérience lui a aussi donné la possibilité de voyager et découvrir de nombreux pays méditerranéens via des séjours professionnels ou de vacances. En 2013, Elodie SYLVAIN, rencontrée deux ans auparavant dans le cadre d’un projet portant sur le leadership des femmes en Méditerranée, intitulé « Mediter-Women for change », l’a rejointe pour réaliser ensemble un film sur la situation des femmes en Egypte après la Révolution.
Depuis 2014 elle travaille à Tabasco Vidéo, association de vidéo participative basée à Marseille, en tant que chargée de développement.
Les questions liées à la Méditerranée et aux femmes sont au cœur de son engagement personnel.
Elodie SYLVAIN travaille, depuis 2006, pour l’association Tabasco Vidéo, qui réunit des professionnels de l’audiovisuel désirant mettre au service de tous l’utilisation de l’image et du son comme outil d’expression. Chargée de développement puis directrice, elle se dirige aujourd’hui essentiellement vers la réalisation de film.
Depuis 2011, elle fait partie d’un réseau méditerranéen « Mediter-Women for change » dont l’objectif global vise à renforcer le leadership des femmes au sein des Autorités Locales et des ONG et, à travers celles-ci, à fournir une réponse adaptée aux risques de marginalisation économique, politique et culturelle de la Région Méditerranéenne, l’une des aires stratégiques de gravitation européenne. Passionnée par les questions méditerranéennes et par le cinéma et la vidéo, elle a réalisé plusieurs films sur les droits des femmes et plus particulièrement sur les femmes tunisiennes et algériennes.
