de Pinar ŞENEL
38 minutes, 2018
A Kaboul, ils travaillaient comme producteurs de télévision et cinéastes, mais, en raison de la discrimination religieuse et sous la menace de groupes islamistes radicaux, ils ont dû quitter leur pays et demander asile en Turquie.
À Kırıkkale, l’une des villes turques accueillant des réfugiés, ils s’installent provisoirement dans l’attente de pouvoir passer en Europe. Mais le bureau de l’UNHCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) en Turquie ne réserve plus de quota pour les réfugiés afghans en tant que demandeurs d’asile.
La famille Yoosefi doit donc tout recommencer en Turquie, où ils croyaient être juste de passage. Comment s’accrochent-ils à leur nouvelle vie où personne ne les connaît même s’ils étaient célèbres dans leur pays ? Ils commencent alors à tourner des vidéos de mariage avec le seul objet précieux qui leur est resté, l’appareil photo.. de nouveaux clichés de leur nouvelle vie.
Née en 1970, Pinar ŞENEL est diplômée du département de théâtre de l’Université d’Ankara. Elle est productrice et réalisatrice au sein de la TRT, la Télévision publique turque.
Le palais d’Ishak Pacha, un exemple de l’art ottoman, est le sujet de son premier documentaire. Le deuxième traite des études du compositeur et ethnomusicologue hongrois Bela Bartok en Anatolie.
« New life in frame » est son troisième documentaire.