de Ufuk EMIROGLU
82 minutes, 2013
En 1980, les fées de la révolution se penchent sur le berceau de la réalisatrice. «Je suis née au milieu d’un rêve». Mais une autre rengaine s’empare du film: «Qu’est-ce que je fais de cet héritage?».
Une quête identitaire et politique traverse ce drame familial qui nous emmène de la Turquie des années 70 vers la Suisse du XXIe siècle, en passant par l’exil, la prison, la fausse monnaie, la chute d’un héros, des hippies égarés et une disco révolutionnaire.
Un film mosaïque, qui jongle librement entre documentaire, fiction et animation.
Ufuk EMIROGLU est née en 1980 à Antalya en Turquie. De nationalité suisse et turque, elle vit et travaille à Genève. Après une maturité artistique à l’Ecole d’art appliqué de la Chaux-de-Fonds, elle s’est dirigée vers des études cinématographiques aux Beaux-arts de Genève. Diplômée en 2006, elle poursuit sa carrière de réalisatrice en réalisant des films indépendants. Ses courts-métrages de fiction ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux.
Parmi les derniers films réalisés : « Mon père, la révolution et moi » (documentaire, 2012, 80 minutes), « Les Pires Espoirs » (court-métrage, 2007, 8 minutes), « Epilogue » (court-métrage, 2006, 16 minutes), « Le Banquet » (court-métrage, 2005, 12 minutes) et « L’espoir algérien en Suisse » (documentaire, 2004, 120 minutes).
