de Anaïs KAGNY
45 minutes, 2008
Un départ forcé, un voyage pour la France qui se prolonge toute une vie. Cet exil est à la fin d’une histoire et le commencement d’une autre. C’était au cours de l’année 1962, l’Algérie était déclarée indépendante. Avec le soutien de l’association Les Enfants de Thagaste et son groupe attachant de Pieds Noirs et Juifs français d’Algérie originaire de la ville de Souk-Ahras, mon père et moi partons en pèlerinage. Nos sens en éveil, nous allons à la recherche de leurs jeunesses passées sous le soleil algérien, rythmées par les bruits et les parfums du souk. A travers les témoignages de ses natifs, je tente de percer les secrets de cette ville mystérieuse que je ne connais pas mais qui résonne en moi comme un vieux souvenir.
Anaïs MIMOUNI KAGNY, 26 ans, est une documentariste diplômée d’un BTS audiovisuel de montage à Rouen et d’un Master de réalisation à l’Université de Paris 8. Elle a participé à divers projets de fiction, en tant que scripte, assistante de réalisation et monteuse. Elle travaille actuellement dans une société de production documentaire. Elle a réalisé un court-métrage documentaire de 18 minutes « Souvenirs d’Algérie » (2005). « Mon père d’Algérie » de 45 minutes (2008), est son premier projet documentaire sorti du cadre universitaire. Elle a monté et autoproduit ces deux premiers films. Elle a actuellement deux projets de documentaires en préparation.