de Stefano LIBERTI et Andrea SEGRE
62 minutes, 2012
Suite aux accords entre Kadhafi et Berlusconi en 2009, les bateaux de migrants interceptés dans les eaux internationales de la Méditerranée ont été systématiquement reconduits sur le territoire libyen, où il n’y avait aucun droit de protection et la police exerçait sans contrôle diverses formes d’abus et de violence.
La plupart des rapatriés, environ 2000 personnes, étaient des demandeurs d’asile.
La Cour européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg a récemment condamné l’Italie pour violation de la Convention des droits de l’homme.
Un conte de grande douleur et de dignité.
Stefano LIBERTI est né à Rome en 1974. Il est écrivain et journaliste au service étranger de Il Manifesto. En 2008 il a publié le livre « A sud di Lampedusa » et en 2011 « Landgrabbing. Come il mercato delle terre crea il nuovo colonialismo ». Il a réalisé plusieurs documentaires pour l’émission de Raitre ‘C’era una volta’.
Andrea SEGRE est né en 1976. Il a suivi des études en sociologie de la communication à l’Université de Bologne. Depuis plusieurs années, il s’engage dans la coopération internationale et dans des projets interculturels en Italie, Europe de l’Est, Méditerranée et Afrique de l’Ouest. Il a écrit et réalisé plusieurs documentaires, dont les derniers sont: « A Sud di Lampedusa » (2006), « la Mal’Ombra » (2007), « Come un Uomo sulla Terra » (2008), qui a remporté en 2009 le Grand Prix « Enjeux Méditerranéens » pendant la XIVème édition du Prix International et du Reportage Méditerranéen, « Magari le Cose Cambiano » (2009), « Il Sangue Verde » (2010) et « Io sono Lì » (2011).
