de Elsa PUTELAT et
Nicolas DUPUIS
54 minutes, 2018
Près de 30 ans après la chute du rideau de fer, l’Europe se replie sur ses frontières.
L’Espagne, la Grèce, la Bulgarie, maintenant la Hongrie, la France à Calais, et bientôt la Norvège ferment leurs frontières extérieures par un mur.
L’actualité migratoire a encore accéléré le rythme de construction de ces fortifications et renforcé les contrôles. Des centaines de milliers de caméras, de capteurs, des équipements de plus en plus coûteux et techniques, des milliers d’hommes pour surveiller, et bien sûr des milliards d’euros dépensés. Malgré tous ces murs, l’Europe voit arriver plusieurs milliers de réfugiés chaque mois. Alors pourquoi continuer à les construire ?
Ce film interroge la politique européenne de repli sur soi. Ce documentaire est une enquête à travers l’Europe pour découvrir et comprendre la face cachée de ces murs que nous, citoyens européens, ne soupçonnons pas.
Elsa PUTELAT exerce depuis 2005 différents rôles (juridique, coordination, consultation, permanence) au sein de nombreuses associations humanitaires : Amnesty International, Médecins du Monde, ACAT, Cimade… Elle participe également, en 2007 et 2010, au développement de deux films produits par la Plateforme des ONG françaises.
En 2018, elle s’associe à Nicolas Dupuis pour la réalisation du film « L’Europe au pied des murs ».
Nicolas DUPUIS a réalisé plusieurs courts et longs-métrages depuis 2005, dont « Quelle était belle mon usine » (52 minutes) en 2008, et « Tant qu’il y aura un blocus » (52 minutes) en 2012, co-réalisé avec Matthieu Jeuland.