de Marion LARY
58 minutes, 2018
Quand j’ai proposé à Zhora de l’accompagner dans la recherche de ses racines paternelles à Oran, je ne me doutais pas que ce serait si compliqué de la filmer dans la rue.
J’ai rencontré Zohra à Montreuil en 1998. Nos enfants étaient amis en maternelle et se sont suivis jusqu’au lycée. Les assassinats se multipliant, Zohra et sa famille venaient de quitter Alger.
Vingt ans plus tard, elle ressent le besoin d’aller à Oran à la rencontre d’un père qu’elle n’a pas connu, car mort dans un accident de voiture avant qu’elle naisse.
En suivant Zhora dans son enquête, nous découvrirons comment les femmes algériennes peinent à exister.
Marion LARY, après des études de philosophie, puis de cinéma, a travaillé quelques années comme deuxième puis première assistante réalisation sur des longs-métrages et des téléfilms, avant de s’engager entièrement dans la réalisation de documentaires et de courts et moyens-métrages de fiction.
« Le cinéma documentaire m’a permis d’explorer et de mieux comprendre la société dans laquelle je vis, le monde qui nous entoure et d’affirmer mon regard et ma place de cinéaste. Je me suis en particulier confrontée à de très divers sujets sociaux et politiques. »