de Lluna ABEIL
61 minutes, 2018
Formée au théâtre, Nadjette Boughalem n’a eu de cesse de le pratiquer dans les structures sociales de l’extra-muros d’Avignon. Également médiatrice culturelle, elle entraîne les habitants des quartiers à passer la frontière symbolique des remparts qui les sépare du cœur de la ville. Cette année, son engagement a trouvé un écho à la direction du Festival d’Avignon. Sa nouvelle pièce « Paroles de Gonz’ » portée par des comédiens issus des quartiers, sera programmée intra-muros.
Au delà de l’aventure humaine, ce film témoigne du combat d’une femme persuadée que la culture et le théâtre sont des moyens d’échapper au fatalisme des quartiers et peuvent, parfois même, sauver des vies. Nadjette en est la preuve.
Lluna ABEIL grandit près d’Avignon. Formée au montage audiovisuel à St Quentin dans l’Aisne, elle s’installe à Paris où elle monte plusieurs courts et moyens-métrages.
Elle s’inscrit à l’Université de Paris VIII et continue un cursus en cinéma et audiovisuel. Elle part un an en échange Erasmus dans l’école de cinéma de Prague (la FAMU).
A son retour, elle tourne son premier court-métrage « Lucilie » (6 minutes, tourné en Super 8). Cet essai lui permet de participer au Berlinale Talent Campus. A Berlin, elle est fascinée par le renouveau du cinéma allemand appelé Berliner Schule. Elle décide d’y consacrer un film documentaire qui questionne l’existence de ce mouvement cinématographique. « Berliner Schule or not Berliner Schule ? » (90 minutes, tourné en DV) sera son film de fin de Master en réalisation documentaire.
Elle travaille en tant que monteuse pour des grandes chaînes de télévisions.
Elle s’inscrit à une formation d’écriture documentaire aux Ateliers Varan et développe un projet dont le thème est l’émancipation des quartiers de l’extra-muros d’Avignon par le théâtre. « Le monde est à nous » (60 minutes, tourné en HDV) est l’accomplissement de ce projet.
