de Valérie VINCENT
59 minutes, 2017
Au cœur de Beyrouth, dans un immeuble traditionnel comme il en reste peu aujourd’hui, les habitants forment une sorte de grande famille.
Autour d’eux, de nouvelles tours luxueuses prennent d’assaut la ville, son ciel et son horizon. Et alors que a ville prend de la hauteur, les mentalités se ferment et se cloisonnent derrière des portes bien gardées et à des voisins que l’on ne croisera jamais.
Pourront-ils continuer à vivre « comme avant » ? Cet immeuble ne serait-il que la préfiguration d’un espoir ? Rien n’est moins sûr car si, comme lui, certains édifices anciens survivent, ils sont en sursis. Ils sont à la merci de la logique spéculative, de la recherche acharnée du profit. L’histoire de Beyrouth est vendue au plus offrant et l’empreinte de sa mémoire bientôt entièrement effacée.
Un voyage, au pays du Cèdre et de ses valeurs en déclin, au pays d’une enfance moyen orientale et de son devenir, un voyage dans la vraie vie, celle des gens simples et des valeurs essentielles. Voila ce que propose « Le Cèdre et l’Acier ». Ce film évoquerait-il une bataille perdue d’avance ? Où n’est-il que le reflet d’un pays à la dérive ?
Valérie VINCENT, réalisatrice, a à son actif plusieurs documentaires, parmi lesquels les derniers sont « Jean Piat, une aventure libanaise » (2010), « Raoul Follereau au Liban » (2010), « Sawa 2, suite » (2009), « Hatchepsout… une Femme Pharaon » (2008), « Un Message à travers les Siècles » (2007)…