de Jean-Marc GIRI
52 minutes, 2019
« L’Algérie n’a pas d’image », clame Kamel Daoud.
La jeunesse de ce pays a commencé à lui en dessiner une, en se soulevant, en gagnant le départ du président Bouteflika et de son clan.
Mais rien n’est réglé, rien n’est gagné et le pays reste, pour l’heure, toujours aussi fermé, aux mains de l’armée, son avenir en suspens.
L’écrivain algérien nous embarque à travers son regard et sa verve à travers un voyage en Algérie, entrouvrant la porte d’un pays encore méconnu, et nous invite à l’aimer et à mieux la comprendre.
Jean-Marc GIRI a créé Veilleur de Nuit Production en 2005 et produit depuis de nombreux films documentaires.
Depuis 2010, il a entrepris un travail documentaire avec des auteurs engagés, avec la réalisation pour Arte de « André Brink l’Africain », un portrait croisé de l’écrivain sud-africain et de son pays l’Afrique du Sud depuis la fin des années 50.
En 2015, il produit le long-métrage « Wrong Elements » de Jonathan Littell (prix Goncourt 2006 pour « Les Bienveillantes »), fresque documentaire sur les traumatismes des enfants rebelles enlevés en Ouganda par Joseph Kony. Le film est présenté à Cannes en 2016 en sélection officielle hors compétition.
« L’Algérie de Kamel Daoud » découle naturellement de cette démarche. Revenant aux manettes de la réalisation, il explore dans son film les fractures post-coloniales de l’Algérie d’aujourd’hui en compagnie de l’auteur de Meursault, contre-enquête.