LA LAGUNE DE VENISE, UN CALME DE SURFACE

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de Olivier LAMOUR

52 minutes, 2008

Résumé

Contrechamp d’une ville historique célèbre, que sait-on vraiment de la lagune ? Bien sûr il faut Venise des eaux. On en parlait et en reparlera encore. La lagune est un espace singulier de grande importance écologique ; une des plus grandes zones humides méditerranéennes, d’une grande richesse biologique.
Peu à peu transformée par l’homme au cours de l’histoire, on a installé sur ses rives le complexe industriel de Marghera, creusé des canaux, élargi ses passes avec l’Adriatique. Depuis lors, elle subit de nombreuses agressions : trafic de tankers, pompage de nappes phréatiques, pollutions industrielles venant s’ajouter aux rejets urbains et agricoles. Son déséquilibre est permanent.
Pour sauver Venise, le gouvernement Berlusconi a lancé il y a trois ans un grand chantier visant à fermer les passes de la lagune par intermittence. Ce projet, aux incidences environnementales très controversées avait été différé pendant trente ans pour des raisons de divergences scientifiques et de luttes politiques.

Biographie

Olivier LAMOUR est journaliste et réalisateur. Il a travaillé pour la presse écrite, la radio et depuis 1990 il travaille pour la télévision, en réalisant des magazines, des court-métrages et des documentaires. Parmi ses derniers films documentaires : ‘Médecins Sans Frontières : la technique et l’éthique’, 2 x 52’, 2006/2007 ; ‘Maryflo, 7 ans plus tard : la légion étrangère’, 75’, 2004/2005 ; ‘1974-2004, Immigration : 30 ans d’illusions’, 52’, 2004/2005 ; ‘Carnet de Plongée : la mer d’Iroise’, 26’, 2004/2005.

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