de Gilles BLANCHARD
60 minutes, 2010
Loin des hagiographies classiques, et à la faveur du centenaire de sa naissance en 2010, Jean Genet, le contre-exemplaire conjugue au présent l’œuvre et le parcours de celui qui fut à la fois voleur, poète et pédéraste.
A Rome, Marrakech, Paris, Saint-Brieuc et New York, dans ses décors familiers, de chambres d’hôtel en cellules de prison, des détenus, des travestis, des sans-papiers, les personnages réels tout droit sortis de ses livres racontent leur relation intime à Jean Genet, relaient sa parole et ses engagements, et montrent comme les mots de celui qui se prétendait l’Ennemi déclaré (de la société) résonnent encore et toujours.
Gilles BLANCHARD réalise son premier documentaire en 2004, « Béatrice » (26 minutes), du nom d’une plate-forme pétrolière sur laquelle il a passé un an, en Mer du Nord.
Puis en 2005 « Chez moi, au loin » (52 minutes), un portrait d’enfants de la diaspora africaine à Paris. En 2007 il tourne son premier long-métrage de fiction, l’adaptation cinématographique de « Tête d’Or » de Paul Claudel. Il réalise en 2008 le documentaire « Yendegaia », tourné en Terre de Feu, suivi par une série de trois documentaires de 52 minutes intitulée « Mauvais œil, herbes folles et rêve fatal ».