de Andrea SEGRE
90 minutes, 2019
L’Italie d’après-guerre est sortie de la pauvreté grâce au développement industriel, qui a fait rêver mais également blessé le pays.
Aujourd’hui, l’Italie traverse une profonde crise économique ; que reste-t-il de cette histoire ?
Pour comprendre cela, Andrea Segre est allé au cœur de Marghera, la zone industrielle de Venise, l’une des plus grandes et des plus délabrées du pays, un espace de grand charme esthétique suspendu entre terre et lagune, où le progrès a souvent offensé la nature.
Suivant la vie des travailleurs, des managers, des chauffeurs de camion et du cuisinier du dernier restaurant de la région, le film tente de comprendre ce qu’il reste de ce grand rêve, aujourd’hui plongé dans le flux mondial de l’économie et des migrations.
Andrea SEGRE est né en 1976. Il a suivi des études en sociologie de la communication à l’Université de Bologne. Depuis plusieurs années, il s’engage dans la coopération internationale et dans des projets interculturels en Italie, Europe de l’Est, Méditerranée et Afrique de l’Ouest. Il a écrit et réalisé plusieurs documentaires, dont les derniers sont : « A Sud di Lampedusa » (2006), « La Mal’Ombra » (2007), « Come un uomo sulla terra » (2008, lauréat en 2009 du Grand Prix Enjeux Méditerranéens au PriMed – le Festival de la Méditerranée en images), « Magari le cose cambiano » (2009), « Il sangue verde » (2010), « Io sono Lì » (2011), « Mare chiuso » (2012), « La prima neve » (2013), « Indebito » (2013), « Come il peso dell’acqua » (2014) et « I sogni del lago salato » (2015).