de Luigi PINGITORE
48 minutes, 2021
Dans le cœur historique de Naples, les trois étages du Palazzo Donnaregina du XIXe siècle abritent depuis quinze ans le musée d’art contemporain Madre : 7.200 mètres carrés d’espace d’exposition, avec des installations in situ, des œuvres qui composent la collection permanente et des installations temporaires.
Parler du Madre, c’est parler de quatre dimensions intrinsèquement liées.
La première concerne le musée en tant que dimension architecturale, avec ses couloirs, la terrasse panoramique, les trois étages reliés par l’escalier, les espaces intérieurs et extérieurs.
Ensuite, le musée en tant que conteneur d’œuvres d’art.
Une troisième dimension concerne les personnes. Ceux qui y travaillent et ceux qui le visitent.
Et enfin, il y a le contexte urbain dans lequel s’insère le Madre, puisque le musée est situé entre deux quartiers très anciens et extrêmement populaires, Forcella et Sanità. Et c’est précisément le contraste entre la vocation du musée à la contemporanéité et l’âme plus conservatrice de la ville qui synthétise pleinement la capacité de Naples à vivre en perpétuel équilibre entre un passé très ancien et la modernité la plus avancée.
Luigi PINGITORE est un écrivain, réalisateur, scénariste et monteur italien.
Parmi les derniers films qu’il a écrit et réalisé : « Le origini di Gomorra » (2014), le court-métrage « The Lovers » (2016), « Did you ever go clear? » (2018), les documentaires « Millenniarts » (2020) et « Madre » (2021), et « Jago, into the white » (2021).
Il a également publié deux romans : « In the mood » (2004) et « Tutta la bellezza deve ».
