de Louis MOREAU-ÁVILA
35 minutes, 2020
« Excavar es destruir » est le fruit d’un voyage à la rencontre de mes origines espagnoles.
Témoignage d’associations mémorialistes, d’universitaires en histoire contemporaine, de chantiers libertaires, d’artistes militants.
Les discours présentés s’entrecoupent de textes courts que j’ai écrit, lus par ma famille.
La jeune Hermose – qui donne au recueil son titre – connaît les avaries de la mémoire. Et paradoxalement, son inlassable persistance. L’errance, aussi.
Entre les témoignages de personnes réelles, ses intermèdes sont des digressions qui favorisent, dans ce climat pesant, le rêve, et l’introspection.
« L’action, dans la mesure où elle se consacre à fonder et maintenir des organismes politiques, crée la condition du souvenir, c’est-à-dire de l’Histoire. » Hannah Arendt, « Condition de l’homme moderne », 1958
Louis MOREAU-ÁVILA est étudiant en art à la Haute École des Arts du Rhin, à Mulhouse.
De nationalité franco-espagnole, il a suivi auparavant un cursus scientifique au lycée, une année préparatoire aux arts appliqués ainsi qu’un BTS en design graphique à l’ENSAAMA École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art à Paris.
Il s’intéresse au journalisme, aux sciences humaines telles que l’anthropologie et l’histoire, à l’écriture de récits dissidents. Son intérêt pour la réalisation de films documentaires vient de sa pratique du dessin, qui a toujours été pour lui le meilleur moyen d’archiver, mais aussi de construire une mémoire, un souvenir.
« Mon premier documentaire est en somme un dessin augmenté, qui se confronte au monde réel et tente de le transcrire. »
