de Gabriele CIPOLLA
68 minutes, 2017
Avec l’intensification de la crise migratoire provoquée par la guerre en Syrie, la Hongrie, la Serbie et la Macédoine décident de fermer leurs frontières à des milliers de personnes en fuite, coupant une ancienne route migratoire : la route des Balkans.
En Grèce, près de la frontière macédonienne, les migrants s’entassent dans les camps, des villages de tentes autogérés, où les ONG, les bénévoles et les militants défient la mafia des trafiquants d’êtres humains.
A la veille de l’évacuation de Eko Station, le dernier camp informel dans le nord de la Grèce, à travers les fréquences d’une radio pirate, nous entendons des mots et des chansons de rébellion. La résistance vitale et tenace des migrants n’efface pas leur désespoir.
Né en 1984, Gabriele CIPOLLA vit et travaille à Milan.
Après avoir suivi des études à la Nouvelle Académie de Beaux-Arts de Milan, il se spécialise comme réalisateur et directeur de la photographie à l’Ecole de cinéma Luchino Visconti. Son champ de travail se situe entre cinéma et arts visuels. Il travaille pour le secteur commercial, et il réalise des projets audiovisuels indépendants.
Depuis 2012, il est également enseignant à l’Ecole de cinéma Luchino Visconti.