de Mario BRENTA et Karine DE VILLERS
68 minutes, 2016
Ils sont venus d’Afrique, ont traversé la mer et atterri en Italie, une Terre Promisse qui n’est plus où ils consument leur vie dans une sorte de limbe. Dans un hôtel, Delta Park, au milieu de nulle part transformé en refuge pour migrants dans l’attente d’un permis de séjour qui ne viendra jamais. Dans cette parenthèse, ils partagent le quotidien avec le propriétaire de l’hôtel et sa famille. En échange de les loger et les nourrir, l’état intervient pour 30 euro par jour et par migrant. Ce qui a permis de relancer l’activité de l’hôtel.
Mario BRENTA est né à Venise en 1942.
Après une brève expérience dans la publicité et dans la télévision, il débute dans le long-métrage avec « Vermisat », auquel feront suite « Maicol » et « Barnabo des Montagnes ».
Il poursuit parallèlement une activité de documentariste et compte parmi les fondateurs du projet d’école Ipotesi Cinema, conçu par Ermanno Olmi, auquel il collabore depuis plus de vingt ans.
Actuellement il est aussi enseignant de cinéma à l’Université de Padoue.
Karine DE VILLERS est née à Quito (Equateur) en 1965.
Elle passe une licence en archéologie et histoire de l’art à l’Université Libre de Bruxelles et entreprend une thèse sur le cinéma colonial belge. C’est au cours de ses recherches qu’elle rencontre le cinéma documentaire et co-réalise en 1990 un film sur ses voisins, « Je suis votre voisin ».
Après « Place à Saint-Josse », un film de commande dans lequel elle peut exercer son regard d’anthropologue sur la population de la plus petite commune de Bruxelles, elle réalise en 1999 « Le petit château », documentaire sur les demandeurs d’asile en attente de régularisation. En 2001, elle réalise le documentaire « Comme je la vois », portrait de sa mère dans les années 70, suivi de « Luc de Heusch, une pensée sauvage ».
