de Stefano LIBERTI et Enrico PARENTI
62 minutes, 2013
Giuseppe se réveille tous les jours et il va chercher du fer au volant de sa fourgonnette.
Remi est mécanicien sans garage : il attend toujours que quelqu’un lui ramène une voiture à réparer.
Miriana attends de son coté la naissance des ses deux jumelles.
Brenda voudrait bien un boulot, mais elle n’a pas ses papier : elle est née en Italie, mais elle n’en a pas la nationalité ; elle n’a pas non plus celle de son pays d’origine, le Monténégro, qui l’a « effacée », comme elle dit.
Sasha, Diego, Marta, Cruis vont à l’école tous les matins, mais ils n’arrivent jamais à l’heure : le camp où ils vivent se trouve à beaucoup de kilomètres de distance, le minibus reste souvent embouteillé dans le trafic.
À travers leur histoires, « Container 158 » raconte la vie quotidienne dans le ‘village équipé’ en via di Salone, un camp où la municipalité de Rome a regroupé plus de 1000 citoyens du groupe ethnique Rom. En dehors du Grand Contournement de Rome, éloigné de tous et toute chose.
Stefano LIBERTI, journaliste et documentariste italien, a été pendant dix ans spécialiste des questions africaines au sein du quotidien Il Manifesto. Ses articles – dont la couverture de la guerre en Libye en 2011 – ont été publiés dans plusieurs médias européens, dont Le Monde Diplomatique, El Pais semanal, El Mundo Geo, Die Tageszeitung, L’Espresso. En 2012, il co-réalise le documentaire film « Mare Chiuso ».
Son dernier livre « Land grabbing » – reportage sur l’accaparement des terres – a été traduit en plusieurs langues, dont le français, sous le titre « Main basse sur la terre ».
Enrico PARENTI a travaillé comme réalisateur pour les studios de Rai Tre ‘C’era una volta’, produit les documentaires « Cobayes Humains » (2008, sur les expériences pharmaceutiques conduites par le géant américain Pfizer au Nigeria) et « Donne-nous aujourd’hui notre pain » (2009, enquête sur le rapport entre la hausse des prix des produits alimentaires, la spéculation financière et l’augmentation de l’utilisation de biocarburants). Il est co-auteur des documentaires « Au Sud de Lampedusa » (2006) et « Comme un Homme sur Terre » (2008) de Andrea Segre. Son documentaire « L’inferno dei bambini stregoni » (2010) – sur les enfants accusés de sorcellerie à Kinshasa, en République Démocratique du Congo – a remporté le Prix Anello Debole – section télévision, en 2010.
