de Gilles BOUSSION
52 minutes, 2007
Résumé
Voilà un navire qui porte bien son nom, le Cœlacanthe. A l’image du poisson fossile qui date de 400 millions d’années, le bateau est le plus vieux chalutier encore en activité en France. C’est donc une retraite bien méritée qu’il s’apprête à prendre, après presque cent ans de bons et loyaux services rendus à plusieurs générations de pêcheurs.
Arrive alors sa sortie de scène, sa dernière pêche en mer. Et déjà tant de souvenirs, tant de travail abattu ensemble ! C’est avec une grande émotion que nous verrons les derniers instants du fier chalutier. Et c’est près d’un siècle de vie, de mer, d’hommes et de femmes, de joie et de labeur qui va disparaître avec le navire. Alors qu’il pouvait continuer de vivre des jours paisibles au creux de son port, le sort en a décidé autrement il sera détruit par la main de son dernier capitaine.
Biographie
Après sa maîtrise en Arts du Spectacle à l’université Paul Valéry en 2005, où il tourne ses premiers courts-métrages de fiction et documentaires, Gilles BOUSSION décide avec l’aide de deux amis, Vincent Clap et Raphaël Patrice de constituer une société de production sur Avignon en juin 2005, baptisée Image Mouvement. En référence à l’œuvre de Gilles Deleuze, cette structure permet au jeune réalisateur de mener à bien son 1er documentaire « Cœlacanthe : souvenirs de la Méditerranée », un documentaire dont le sujet le touche particulièrement puisqu’il traite du sort funeste du plus vieux chalutier de France, lié de très près à celui de la famille de cet artiste. Parallèlement, son équipe et lui continuent d’avancer avec de nouveaux projets toujours plus ambitieux mais toujours marqués par la mémoire de l’Humanité. A travers leur prochain documentaire, où Gilles BOUSSION aura cette fois la casquette de producteur, ils dévoileront les coutumes ancestrales mais sur le point de disparaître, d’une tribu sénégalaise de Dindeffelo. Sa prochaine réalisation sera une fiction en collaboration avec Vincent Clap et Raphaël Patrice sur le monde étrange et toujours décalé, des agents de sécurité…
