de Mounia MEDDOUR
50 minutes,
Ce film raconte la naissance d’une nouvelle génération de réalisateurs dans une Algérie en pleine mutation et reconstruction. On les appelle Génération champignon ou encore Génération spontanée. Ils sont jeunes, autodidactes et travaillent depuis une dizaine d’années dans l’urgence sur un terrain vierge décimé par la guerre civile algérienne de 1988.
Ils s’appellent Yanis Koussim, Mounes Khammar, Sofia Djama, Sabrina Draoui, Yasmine Chouikh, Khaled Benaissa.. et leur cinéma, à l’opposé de celui de l’ancienne génération, dépeint les mutations actuelles d’une société au bord de l’implosion dans un pays en proie à une crise socio-économique profonde, à une crise du logement, au chômage, à l’inflation, à la disparité des classes, à la bureaucratie, à la crise identitaire, à l’intégrisme religieux…
Née en 1978, Mounia MEDDOUR est une réalisatrice-scénariste d’origine algérienne.
Après l’obtention de son Bac en Algérie en 1998, elle intègre une école de journalisme et se forme à l’audiovisuel en France.
Elle obtient un diplôme au CEFP (Centre Européen de formation à la production de films) et à la Fémis (section : réalisation documentaire).
En 2007, elle réalise un premier documentaire intitulé « Particules Elementaire », film qui apporte une réflexion philosophique et critique sur la situation de la recherche en France.
En 2009, elle réalise « La cuisine en héritage », film qui aborde la thématique du recueil et de la transmission du savoir faire culinaire des femmes maghrébines.
En 2011, elle achève la réalisation du film « Cinéma Algérien – un nouveau souffle », film traitant de l’état du cinéma algérien de nos jours après la guerre civile des années 90.
