de Salim SAAB
55 minutes, 2017
Fin des années 90, la culture Hip Hop au Liban voit le jour grâce à des groupes comme Aks El Ser (À contre sens), Kitaa Beirut (La bande de Beyrouth) et Dj Lethal Skillz.
Depuis, ce mode d’expression artistique ne cesse de se répandre chez une partie de la jeunesse qui s’en sert pour s’exprimer mais aussi, dans le cadre du graffiti par exemple, enjoliver la ville.
« Beyrouth Street » revient sur l’histoire du Hip Hop au pays du cèdre, sur les raisons qui ont poussé cette jeunesse à utiliser ce moyen d’expression et aussi l’aspect unificateur de cette culture qui regroupe des activistes de toutes confessions, chose non négligeable dans une société régie par le confessionnalisme.
Réalisé et produit par le journaliste, rappeur et animateur radio (MCD/Aligre Fm) Salim « Royal S » Saab ce documentaire donne la parole à différents artistes, rappeurs, graffiti artistes, danseurs, beat boxer et Dj. Il a également pour objectif de montrer un aspect artistique, urbain et moderne du Liban.
Artiste rap, journaliste et animateur radio, Salim SAAB est un véritable activiste de la culture Hip Hop. Également connu sous le pseudonyme Royal S, ce Franco-Libanais de 35 ans a un CV déjà bien garni. Animateur et journaliste sur la radio internationale et pan arabique Radio Monte Carlo Doualiya où il reçoit des artistes issus de tout le monde arabe, animateur de l’émission rap Old School / New School sur la radio parisienne Aligre FM, auteur de trois disques rap paru au milieu des années 2000, rédacteur pigiste pour plusieurs titres de presse, il réalise aujourd’hui un documentaire qui revient sur l’histoire du Hip Hop au pays du cèdre.