de Manu BALAGUER
52 minutes, 2011
Hermen Anglada Camarasa est, au début du 20e siècle, le peintre qui a la plus grande renommée internationale à Paris, capitale mondiale de l’art. Ses œuvres figurent parmi les expositions les plus prestigieuses d’Europe et d’Amérique et il devient rapidement un lien important de la vie artistique et intellectuelle de l’ancien et du nouveau continent. Quand la Grande Guerre éclate, il va s’installer dans un petit village au nord de Majorque, entraînant avec lui une importante colonie d’artistes. Ensemble, ils découvrent un paysage merveilleux qui changera leur vie et leur œuvre.
Anglada et quelques uns de ses amis consacreront le reste de leur vie au développement d’une œuvre paysagiste qui attirera l’intérêt et l’admiration internationale vers ce petit coin de la Méditerranée. C’est dans la force et la beauté de ses eaux, sa côte, ses montagnes, ses arbres et ses falaises qu’ils trouvent la source d’inspiration d’un des mouvements artistiques les plus importants de l’histoire de l’art espagnol.
Manu BALAGUER fait ses débuts en tant que réalisateur en 1992. Il devient co-fondateur, en 2001, de La Cofradía, société de production de documentaires. Il a donné des cours pour le Master en Documentaires à l’Université Ramon Llull entre 2002 et 2007. De sa filmographie, soulignons « El Far » (1998, 87 minutes), « Cita en Tombuctú » (2004, 50 minutes), « Se canta lo que se pierde » (2002, 17 minutes), « Quadern de Marroc » (2005, 17 minutes).