de Francesca CATARCI et
Jania SARNO
46 minutes, 2016
Dans certains villages de la Macédoine grecque, les Anastenaria sont des rituels appartenant à une croyance traditionnelle chrétienne orthodoxe, fondée à l’époque de la domination ottomane.
Pendant les fêtes, une liturgie dansée avec les icônes de Saints Constantin et de Sainte Hélène, culmine dans une danse sur des charbons ardents : la pirovasía.
Cette danse reproduit, dans un contexte idéologique anti-turc, un événement mythique médiéval : le sauvetage des icônes de l’incendie de l’église de Kostì, dans les montagnes bulgares, où vivait la minorité grécophone qui en 1922 a été expulsée vers la Grèce suite aux échanges de populations décidés par les traités de paix du début du XXe siècle.
Le documentaire – tourné en 2005 et en 2016 – montre l’aventure culturelle de ces communautés de migrants qui ont réussi à préserver leur identité.
Francesca CATARCI est auteure et réalisatrice TV.
Elle a réalisé pour Rai Tre des programmes sur le théâtre et l’opéra. En 1998 elle a collaboré à la production du documentaire anthropologique « Odalan di Tanjung Bungka, Musica e trance in un villaggio balinese ».
De 2003 à 2007 elle a réalisé des documentaires pour l’emission Doc 3 de Rai Tre : « Fiat : orgoglio e rabbia » (2004), « Sommersi e invisibili » (2005), « Ritratti da piccoli » (2006) et « Intorno alle ultime cose » (2007).
Depuis 2007 elle tourne des documentaires et des reportages pour l’émission Geo&Geo de Rai Tre.
Jania SARNO est une anthropologue de la musique et écrivaine.
Elle est enseignante d’histoire et esthétique de la musique au Conservatoire de Frosinone. Pour le Conservatoire de Trente, où elle travaille comme enseignante d’ethnomusicologie, elle a publié « Le icone che danzano » et créé le Centre de Recherche en Anthropologie de la Musique.